Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail

Le 28 avril prochain, l’Organisation Internationale du Travail (OIT) célèbrera la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. En tant qu’acteurs de la santé et du bien-être, nous attachons une grande importance à cette journée. C’est l’occasion essentielle de sensibiliser à la prévention des accidents professionnels et aux maladies liées au travail.

Cette année, le thème choisi met en lumière une problématique cruciale : les impacts du changement climatique sur la sécurité et la santé au travail. Cette journée est l’occasion d’attirer l’attention sur la sécurité et la santé professionnelles parmi les syndicats, les organisations patronales et les représentants du gouvernement. 

Pourquoi la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail est-elle si importante ?

La Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail revêt une importance capitale, et cela se reflète dans les chiffres alarmants que nous rencontrons. Chaque année, selon un rapport du Bureau international du travail intitulé « La sécurité en chiffres », environ 2,2 millions de travailleurs perdent la vie dans le cadre de leur emploi, que ce soit à la suite d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle, ce qui équivaut à environ 5 000 décès par jour.

Ces statistiques révèlent une réalité troublante : les accidents du travail et les maladies professionnelles continuent d’augmenter. Ces données nous rappellent l’importance cruciale de promouvoir une culture de la sécurité et de la santé au travail. Ainsi, il est essentiel à notre échelle de sensibiliser et d’agir pour prévenir ces accidents et maladies professionnels, contribuant ainsi à un environnement de travail plus sûr et plus sain pour tous.

Les impacts du changement climatique sur la sécurité et la santé au travail

Le changement climatique engendre des conditions météorologiques de plus en plus extrêmes, ce qui a un impact significatif sur la sécurité et la santé des travailleurs à travers le monde. Cette évolution entraîne une série de risques professionnels accrus, parmi lesquels on retrouve notamment :

Le stress thermique, résultant de températures extrêmes, peut mettre en danger la santé des travailleurs, en particulier dans les industries exposées à des environnements chauds ou mal ventilés.

L’exposition aux rayonnements UV, exacerbée par le changement climatique, accroît le risque de cancers de la peau et d’autres problèmes de santé liés à l’exposition au soleil chez les travailleurs qui passent de longues heures à l’extérieur.

La pollution de l’air, intensifiée par des phénomènes climatiques tels que les vagues de chaleur et les incendies de forêt, aggrave les problèmes respiratoires et cardiovasculaires des travailleurs, surtout dans les zones urbaines où la pollution est déjà un problème majeur.

L’exposition accrue aux produits chimiques, due aux perturbations climatiques qui peuvent libérer des substances toxiques dans l’environnement, représente un risque supplémentaire pour la santé des travailleurs, en particulier dans les secteurs industriels et agricoles.

Quels sont les objectifs de cette journée ?

La Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail sert principalement à promouvoir la sensibilisation et l’importance de la santé et de la sécurité au travail (SST) à l’échelle mondiale. 

L’Organisation Internationale du Travail (OIT) saisit cette opportunité pour encourager le dialogue et sensibiliser les différents acteurs sur la nécessité d’investir dans la SST, surtout face aux urgences et aux crises qui affectent les lieux de travail.

Les objectifs de cette journée sont multiples :

Sensibiliser : Il s’agit d’informer et d’éduquer les employeurs, les travailleurs et les autres parties prenantes sur l’importance de créer des environnements de travail sûrs et sains.

Encourager le dialogue : La Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail offre une plateforme pour encourager le dialogue et l’échange d’informations entre les différents acteurs concernés, afin de partager les meilleures pratiques et les leçons apprises en matière de sécurité et de santé au travail (SST).

Renforcer les systèmes de prévention : Cette journée vise donc à promouvoir des politiques et des mesures efficaces pour anticiper les impacts et assurer la résilience du monde du travail.

Célébrer la journée de la sécurité au sein d’une entreprise 

La célébration de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail au sein d’une entreprise revêt une importance capitale. C’est l’occasion pour les entreprises de démontrer leur engagement envers la santé et la sécurité de leurs employés. 

En organisant des événements spéciaux et des activités dédiées, elles renforcent la sensibilisation à la sécurité, favorisent une culture de prévention des accidents et des maladies professionnelles, et encouragent chaque employé à jouer un rôle actif dans la promotion de la sécurité au travail. La Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail permet également aux entreprises de valoriser leur engagement envers le bien-être de leurs employés. 

 

Source :

https://www.editions-tissot.fr/actualite/sante-securite/journee-mondiale-2024-de-la-securite-et-de-la-sante-au-travail

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Le rappel du vaccin contre le tétanos : une protection indispensable

Le tétanos est une infection grave, causée par la toxine tétanique d’une bactérie naturellement présente dans le sol. Cette maladie peut entraîner des contractures musculaires, potentiellement mortelles si elles affectent les muscles respiratoires.

Le vaccin contre le tétanos est essentiel pour prévenir cette infection grave. Découvrez pourquoi il est important de maintenir votre vaccination à jour.

 

Le tétanos, une infection grave

En France, grâce à une couverture vaccinale étendue, on recense environ 20 cas de tétanos par an. Cependant, cette maladie infectieuse reste grave, avec une mortalité d’un cas sur trois. La vaccination contre le tétanos est devenue obligatoire en France en 1940, et depuis lors, elle a considérablement réduit l’incidence de cette maladie infectieuse.

Quels sont les symptômes du Tétanos ?

La contamination au tétanos se contracte au travers d’une plaie qui peut provenir d’une blessure, d’une coupure ou même d’une morsure animale. Elle survient généralement en cas de contact avec la terre. Bien que le tétanos ait pratiquement disparu en France, il a été décrit depuis l’antiquité comme un véritable fléau et l’une des plus grandes épidémies de l’histoire. 

Les symptômes du tétanos chez les personnes atteintes sont exclusivement cliniques, il n’existe de ce fait aucun examen qui puisse le confirmer. Ces symptômes apparaissent généralement quelques jours après l’infection entre quatre jours à trois semaines. Les premiers symptômes sont généralement des contractures musculaires assez importantes. 

Voici les symptômes principaux et les complications possibles : 

Des spasmes musculaires et contractures musculaires au niveau de la mâchoire empêchant l’ouverture de la bouche, du cou et du dos

Des contractions permanente des muscles du visage, appelé aussi “faciès sardonique” 

Des difficulté à avaler, entraînant des difficultés à boire 

Un spasme du larynx bloquant la respiration

Une transpiration excessive

De l’hypertension

Prévention du tétanos 

Il n’existe pas de traitement spécifique pour protéger contre le tétanos, mais la prévention par vaccination est extrêmement efficace, avec une protection à 100 %. Qu’en est-il de l’immunisation contre le tétanos ? Contrairement à certaines maladies, une première infection par la bactérie du tétanos ne confère pas d’immunité. Ainsi, les rappels du vaccin contre le tétanos sont essentiels pour maintenir une protection continue. Le rappel du vaccin contre le tétanos est recommandé tous les 20 ans après le dernier rappel à partir de 25 ans, puis tous les 10 ans. Le vaccin antitétanique pour cette maladie infectieuse est généralement administré dans le cadre du DTP (vaccin contre la Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite) ou du DTPca (Diphtérie, Tétanos, Coqueluche acellulaire, Poliomyélite pédiatrique).

Comment et où faire son rappel ?

Faites votre rappel en pharmacie !  Depuis le 9 août 2023 les pharmaciens peuvent désormais prescrire et vacciner les patients. Ils sont en mesure de vacciner les patients contre le tétanos directement en pharmacie, et cela sans ordonnance. 

Prendre rendez-vous

En cas de blessure chez une personne dont le plan de vaccination n’est pas à jour, une dose de vaccin antitétanique est administrée immédiatement, et les rappels sont précisés. Informez-vous à l’occasion de la semaine de la vaccination

La semaine européenne de la vaccination se déroule du 22 au 28 avril 2024, c’est l’occasion d’en parler et de vérifier si on est à jour de tous ses vaccins. Vous souhaitez plus d’informations sur la vaccination ? Consultez le calendrier des vaccinations 2024.

Sources : 

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/vaccination/vaccins-obligatoires 

https://www.vidal.fr/medicaments/utilisation/vaccins/vaccin-tetanos.html 

https://vaccination-info-service.fr/Les-maladies-et-leurs-vaccins/Tetanos

 

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Comprendre la polyarthrite rhumatoïde : Symptômes, diagnostic et gestion

La polyarthrite rhumatoïde, une maladie auto-immune, affecte entre 0.5% et 1% de la population adulte. Bien qu’elle puisse se manifester à tout âge, elle est le plus souvent diagnostiquée chez les individus âgés de 30 à 50 ans. Cette pathologie, caractérisée par des déformations articulaires et des destructions des tendons, touche davantage les femmes que les hommes, une disparité souvent attribuée aux variations du taux d’œstrogènes dans l’organisme.

Symptômes courants de la polyarthrite rhumatoïde

La polyarthrite rhumatoïde, une maladie inflammatoire auto-immune, se manifeste principalement par des douleurs et des gonflements articulaires. Ces symptômes, souvent ressentis aux mains, aux poignets et aux doigts, s’accompagnent d’une raideur, particulièrement prononcée le matin et la nuit. En plus des douleurs, les patients peuvent éprouver de la fatigue et une perte d’appétit, caractéristiques du premier stade de la maladie.

Au fil de l’évolution de la maladie, des phases de poussées et de rémissions se succèdent, touchant potentiellement toutes les articulations du corps, y compris les épaules, le cou, les pieds, les hanches, les genoux et les coudes. Dans les cas avancés, des complications telles que des lésions du cartilage,des destructions des tendons, des luxations et des dommages osseux peuvent survenir. Dans ces situations, la chirurgie orthopédique, impliquant parfois le remplacement des articulations par des prothèses, peut être envisagée. Par ailleurs, la polyarthrite rhumatoïde est souvent associée à d’autres affections, notamment le syndrome de Gougerot-Sjögren, le diabète et les accidents vasculaires.

En plus des symptômes articulaires, la polyarthrite rhumatoïde peut également affecter d’autres organes et systèmes du corps. Les manifestations extra-articulaires comprennent souvent des problèmes cutanés, tels que des nodules rhumatoïdes sous-cutanés, des ulcères buccaux et des éruptions cutanées. De plus, certains patients peuvent présenter des complications pulmonaires, cardiaques ou oculaires. Ces symptômes variés rendent le diagnostic de la polyarthrite rhumatoïde parfois complexe, nécessitant une évaluation approfondie par un médecin spécialisé en rhumatologie.

Diagnostic précoce de la polyarthrite rhumatoïde

Le diagnostic précoce de la polyarthrite rhumatoïde est essentiel pour une gestion efficace de la maladie et pour prévenir les dommages articulaires à long terme. Si vous ressentez des douleurs articulaires persistantes, des gonflements ou une raideur matinale, il est important de consulter un professionnel de la santé dès que possible.

Les articulations touchées peuvent être enflées, douloureuses, rouges et raides lors des poussées de la maladie. Sur la base de cet examen initial, des tests sanguins seront souvent prescrits pour rechercher des marqueurs inflammatoires et des anticorps spécifiques associés à la polyarthrite rhumatoïde.

En plus des tests sanguins, des radiographies articulaires peuvent également être réalisées pour évaluer l’étendue des dommages articulaires. Cependant, il est important de noter que les changements visibles sur les radiographies peuvent ne pas apparaître au début de la maladie. Dans certains cas, d’autres examens d’imagerie tels que l’IRM ou l’échographie peuvent être utilisés pour détecter les changements précoces dans les articulations.

Dans certains cas, une analyse du liquide articulaire prélevé par une ponction articulaire peut être nécessaire pour confirmer le diagnostic. Ces tests aident à évaluer l’inflammation des articulations et aident à différencier la polyarthrite rhumatoïde d’autres affections. Un diagnostic précoce permettra d’instaurer un traitement approprié dès que possible, ce qui peut contribuer à ralentir la progression de la maladie et à améliorer la qualité de vie des patients.

Approches de gestion de la polyarthrite rhumatoïde

Au cours des deux dernières décennies, les approches de gestion de la polyarthrite rhumatoïde ont considérablement évolué, offrant aux patients une meilleure qualité de vie et la possibilité d’atteindre une rémission clinique. Un large éventail de traitements est désormais disponible, allant des médicaments anti-inflammatoires et immunosuppresseurs aux thérapies biologiques ciblées.

Les traitements pour la polyarthrite rhumatoïde visent généralement à réduire l’inflammation, à soulager la douleur, à prévenir les dommages articulaires et à améliorer la fonctionnalité des articulations. En plus des médicaments, la gestion de la polyarthrite rhumatoïde implique souvent des mesures d’autogestion, telles que l’exercice régulier, la thérapie physique et l’adaptation des activités quotidiennes pour minimiser les tensions sur les articulations affectées. Les patients peuvent également bénéficier de techniques de gestion du stress, de techniques de relaxation et d’un soutien psychologique pour faire face aux défis physiques et émotionnels associés à la maladie.

Il est également important de noter que la polyarthrite rhumatoïde peut évoluer par poussées et rémissions, ce qui signifie que les symptômes peuvent varier en intensité au fil du temps.

Un diagnostic précoce et une prise en charge appropriée peuvent aider à limiter les dommages articulaires, à soulager les symptômes et à améliorer la qualité de vie des patients atteints de cette maladie chronique.
 

Sources :  

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/polyarthrite-rhumatoide/symptomes-diagnostic-evolution 

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/polyarthrite-rhumatoide/comprendre-polyarthrite-rhumatoide

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Diagnostic de la maladie cœliaque : confirmer une intolérance au gluten

La maladie coeliaque, également connue sous le nom d’intolérance au gluten, est un trouble médical qui reste souvent méconnu et sous-diagnostiqué. Pourtant, elle affecte un nombre significatif de personnes à travers le monde, y compris en France, où environ 2% de la population, soit environ 700 000 individus. 

Cette maladie auto-immune peut se manifester par une gamme variée de symptômes, tant intestinaux que non-intestinaux, et elle est deux fois plus fréquente chez les femmes que chez les hommes. Les symptômes intestinaux sont les plus courants, mais il est également possible de présenter des symptômes non-digestifs.

Comprendre la maladie coeliaque : définition et mécanismes de l’intolérance au Gluten

La maladie cœliaque est une affection auto-immune multisystémique déclenchée par l’ingestion de gluten, une protéine présente dans des céréales telles que le blé, le seigle et l’orge, chez les individus génétiquement prédisposés. Cette condition provoque une inflammation chronique de l’intestin, résultant de réactions immunitaires exagérées déclenchées par la consommation de gluten.

L’ingestion de gluten chez les personnes intolérantes entraîne une réaction immunitaire qui endommage la paroi interne de l’intestin, conduisant à des lésions et à une altération de la fonction digestive. Cela peut entraîner une mauvaise absorption des nutriments, des minéraux et des vitamines essentielles à partir des aliments consommés, ce qui peut entraîner des carences nutritionnelles et des problèmes de santé plus graves. Contrairement à une allergie alimentaire, les symptômes de la maladie coeliaque n’apparaissent pas immédiatement après l’ingestion de gluten. Ils peuvent se développer progressivement au fil du temps. Les symptômes de la maladie coeliaque varient d’une personne à l’autre et peuvent être intestinaux ou extra-intestinaux.

Chez les nourrissons, les symptômes peuvent inclure des diarrhées persistantes, un manque d’appétit et une perturbation de la croissance. 

Chez les enfants, les symptômes digestifs tels que les vomissements, la diarrhée, les ballonnements et le manque d’appétit sont fréquents. 

Chez les adultes, les manifestations digestives sont similaires mais peuvent être associées à une perte de poids significative.

Il est important de noter que de nombreuses personnes atteintes de la maladie coeliaque peuvent rester asymptomatiques pendant de nombreuses années, voire toute leur vie, ce qui rend le diagnostic de la maladie souvent difficile. Cependant, si la maladie n’est pas diagnostiquée et traitée, elle peut avoir des répercussions graves sur la santé globale de l’individu.

Processus de diagnostic de la maladie coeliaque : étapes et tests

Identifier une intolérance au gluten nécessite un processus diagnostic précis. Voici les étapes et les tests généralement utilisés pour confirmer la maladie coeliaque :

Consultation médicale : Si vous présentez des symptômes pouvant indiquer une intolérance au gluten, il est essentiel de consulter votre médecin traitant. Celui-ci pourra évaluer vos antécédents médicaux, vos symptômes actuels et les éventuels facteurs de risque, tels que des antécédents familiaux de maladie coeliaque.

Orientation vers un spécialiste : En cas de suspicion d’intolérance au gluten, votre médecin peut vous orienter vers un gastro-entérologue pour des examens complémentaires et un diagnostic précis.

Analyses sanguines : Le premier test sanguin effectué est généralement une recherche d’anticorps spécifiques, tels que les anticorps IgA transglutaminase tissulaire et les anticorps anti-endomysium. Ces anticorps sont souvent présents chez les personnes atteintes de maladie coeliaque.

Tests génétiques : Des tests génétiques peuvent être réalisés pour détecter la prédisposition génétique à la maladie coeliaque en examinant les gènes associés à la condition.

Biopsie de l’intestin grêle : Pour confirmer le diagnostic de maladie coeliaque, une biopsie de l’intestin grêle est souvent nécessaire. Cette procédure est réalisée par endoscopie et consiste à prélever de petits échantillons de tissus de la paroi interne de l’intestin grêle. Il est important que les patients continuent de consommer du gluten dans leur alimentation habituelle avant la biopsie afin d’obtenir des résultats précis.

Une fois le diagnostic confirmé, le traitement principal de la maladie coeliaque consiste en l’adoption d’un régime sans gluten strict à vie. Ce régime permet généralement de soulager les symptômes et de restaurer la santé intestinale. Il est important de suivre les recommandations diététiques de manière rigoureuse pour éviter les complications à long terme associées à la maladie coeliaque.

Gestion et prise en charge de la maladie coeliaque : stratégies alimentaires et suivi médical

Après avoir reçu un diagnostic de maladie coeliaque, une gestion adéquate de la condition est essentielle pour assurer le bien-être et la santé à long terme. Voici les principaux aspects de la prise en charge de la maladie coeliaque :

Examens complémentaires : Suite au diagnostic, des examens complémentaires peuvent être nécessaires pour évaluer l’état de santé global du patient. Cela peut inclure des analyses de sang pour détecter d’éventuelles carences en fer et en vitamines, ainsi qu’une évaluation de la densité osseuse pour dépister l’ostéoporose, une complication fréquente de la maladie coeliaque.

Régime alimentaire sans gluten : La pierre angulaire du traitement de la maladie coeliaque est un régime alimentaire strict sans gluten. Cela implique d’éliminer tous les aliments contenant du blé, du seigle, de l’orge et leurs dérivés de l’alimentation quotidienne. Il est recommandé de consulter un diététicien spécialisé dans les régimes sans gluten pour élaborer un plan alimentaire équilibré et adapté aux besoins individuels du patient.

En cas de doute ou de symptômes persistants, il est essentiel de consulter un professionnel de la santé pour un examen approfondi et des conseils adaptés.

 

Sources : 

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/intolerance-gluten-maladie-coeliaque/symptomes-diagnostic-evolution-intolerance-gluten

https://www.synlab.fr/votre-sante/bilans-de-prevention-sans-ordonnance/maladie-coeliaque-intolerance-au-gluten/

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Reconnaître et soulager votre allergie au pollen

Plus de 25% de la population française est concernée par les allergies au pollen, un chiffre qui risque d’augmenter dans les années à venir en raison de la concentration croissante de pollen dans l’air. Comment reconnaître ces allergies respiratoires qui se manifestent seulement à certaines périodes de l’année ? 

Qu’est-ce qu’une allergie au pollen ? 

Pour certaines personnes, le printemps est synonyme de symptômes désagréables tels que les éternuements, les démangeaisons et les yeux rouges. Ces symptômes sont souvent le signe d’une allergie au pollen, communément appelée rhume des foins. Cette réaction allergique survient lorsque le système immunitaire réagit de manière excessive au pollen provenant des graminées ou des arbres, déclenchant ainsi une série de symptômes inconfortables.

Reconnaître une allergie au pollen 

Les allergies au pollen sont courantes pendant les saisons de floraison, surtout au printemps lorsque les arbres, les graminées et les herbacés libèrent leur pollen dans l’air. Ce pollen est souvent invisible à l’œil nu, mais il entre en contact avec les yeux et pénètre dans l’organisme par les voies respiratoires, déclenchant ainsi des réactions allergiques chez les personnes sensibles.

Comme toutes les allergies, les allergies au pollen se manifestent par un ensemble de symptômes reconnaissables qui apparaissent suite à une exposition. Ils surviennent généralement pendant les périodes de beau temps, du printemps à l’automne, avec des pics saisonniers correspondant à la pollinisation des différents types de plantes : les arbres (de février à mai), les graminées (de mai à juillet), les herbacés et l’ambroisie (de juillet à octobre).

Les symptômes les plus fréquents incluent des yeux piquants ou larmoyants, un nez qui coule ou est obstrué, une gorge irritée, des éternuements, des maux de tête, une sinusite, voire de l’asthme dans les cas les plus sévères. Ces allergies peuvent affecter la qualité du sommeil et le bien-être général. Il est important de noter que la gravité des symptômes varie d’une personne à l’autre, et une personne allergique au pollen le sera chaque année à la même période, bien que l’intensité et la durée des symptômes puissent varier.

Pour suivre l’évolution du pollen en temps réel et planifier en conséquence, il est possible de consulter la carte du pollen. En cas de suspicion d’allergie au pollen, il est recommandé de consulter un médecin traitant. Celui-ci peut prescrire des tests sanguins ou des tests cutanés pour identifier les allergènes spécifiques et recommander un traitement adapté pour soulager les symptômes allergiques. En cas de symptômes graves ou persistants, une consultation avec un allergologue peut être nécessaire pour un diagnostic approfondi et une gestion optimale de l’allergie au pollen.

Comment soigner les allergies au pollen ? 

Savez-vous que l’allergie au pollen est l’une des allergies les plus courantes en France ? En effet, selon le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA), près d’un quart de la population française est concerné par ce problème allergique. Si pour certains, les symptômes peuvent être bénins, pour d’autres, ils peuvent être plus intenses voire handicapants.

Quelques conseils pour limiter l’exposition au pollen 

Lorsque l’allergie au pollen se manifeste, il est crucial de prendre des mesures pour limiter son exposition et atténuer les symptômes. Voici quelques conseils pratiques pour vous aider à gérer votre allergie au pollen au quotidien. 

La première chose à faire est d’identifier les plantes allergènes : Toutes les plantes à graines produisent du pollen, mais certaines sont plus allergisantes que d’autres. Le bouleau, le platane, le noisetier et le châtaignier sont parmi les arbres les plus à risque. Consultez un allergologue pour déterminer les allergènes spécifiques auxquels vous êtes sensible.

Une fois que vous avez identifié votre allergie au pollen, optez pour des traitements adaptés :

Désensibilisation : Ce traitement consiste à exposer progressivement votre organisme à de faibles doses d’allergènes sur le long terme, ce qui peut réduire les symptômes allergiques.

Médicaments antihistaminiques : Les antihistaminiques peuvent aider à réduire les réactions allergiques en bloquant l’histamine, une substance libérée en réponse à l’allergène. Des options en vente libre ou sur ordonnance sont disponibles, notamment des sprays nasaux, des solutions de lavage oculaire et des comprimés antihistaminiques.

Traitements naturels : Certaines personnes trouvent un soulagement avec des remèdes naturels tels que les huiles essentielles d’eucalyptus ou de menthe poivrée pour dégager les voies nasales, le miel pour apaiser la gorge et l’ortie qui agit comme un antihistaminique naturel.

Enfin, n’oubliez pas d’adopter des gestes préventifs. En voici quelques uns que vous pouvez appliquer quotidiennement pour réduire votre allergie au pollen :

Se laver les cheveux et le visage régulièrement pour éliminer le pollen.

Porter des lunettes de soleil pour protéger les yeux des particules de pollen.

Aérer le logement pendant au moins 10 minutes par jour, de préférence tôt le matin ou tard le soir.

Éviter les activités extérieures les jours de forte concentration de pollen.

Sécher le linge à l’intérieur plutôt qu’à l’extérieur pour éviter qu’il ne se charge en pollen.

Éviter les facteurs irritants supplémentaires tels que la fumée de tabac, les produits d’entretien agressifs et les odeurs fortes.

 

En cas de symptômes persistants ou de besoin de conseils supplémentaires, n’hésitez pas à consulter votre médecin traitant ou votre pharmacien. Ils pourront vous recommander les meilleures mesures à prendre et vous proposer un traitement adapté à votre situation.

 

Sources : 

https://www.pollens.fr/ 

https://pasteur-lille.fr/2022/04/27/allergies-pollen-traitement/ 

https://sante.gouv.fr/sante-et-environnement/air-exterieur/pollens-et-allergies/article/effets-des-pollens-sur-la-sante 

https://www.pollens.fr/le-reseau/allergie

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