Dépistage des cancers de la peau : pourquoi et comment faire ?

Sensibiliser le grand public sur les dangers des cancers de la peau est crucial. Ces cancers, bien que souvent évitables, touchent de nombreuses personnes chaque année. Dans cet article, nous aborderons les différents types de cancers de la peau, notamment les carcinomes et les mélanomes, ainsi que les facteurs de risque comme l’exposition au soleil et l’utilisation des cabines de bronzage. Nous soulignerons également l’importance du dépistage précoce, en expliquant les statistiques alarmantes et les signes à surveiller pour protéger votre santé.

Comprendre les cancers de la peau

Les différents types de cancers de la peau

Les carcinomes sont les cancers de la peau les plus courants, souvent diagnostiqués après 50 ans. Ils apparaissent sur les zones exposées au soleil comme le visage, le cou, les épaules, et les avant-bras. La principale cause est une exposition excessive et prolongée au soleil. Bien que facilement traitables lorsqu’ils sont détectés tôt, les carcinomes peuvent provoquer des métastases s’ils ne sont pas traités à temps. Il est essentiel de consulter un médecin si une plaie ne cicatrise pas ou si une croûte persiste et change d’apparence.

Les mélanomes sont moins fréquents mais beaucoup plus dangereux. Ils peuvent apparaître n’importe où sur le corps, souvent sur le tronc chez les hommes et les jambes chez les femmes. Le mélanome a un risque élevé de métastases, ce qui en fait le type de cancer de la peau le plus grave. Une détection précoce est cruciale pour un traitement efficace.

Facteurs de risque et prévention

L’exposition au soleil est le principal facteur de risque de cancer de la peau. Les rayons UV endommagent les cellules de la peau, augmentant le risque de mutations cancérigènes. Utiliser une crème solaire à large spectre, porter des vêtements protecteurs et éviter le soleil pendant les heures de pointe sont des mesures essentielles de prévention.

Les cabines de bronzage artificielles augmentent considérablement le risque de développer un cancer de la peau. Les rayons UV émis par ces appareils sont souvent plus concentrés que ceux du soleil, accélérant ainsi les dommages cutanés. Il est fortement conseillé d’éviter leur utilisation pour réduire les risques de cancer.

Importance du dépistage précoce

Quelques statistiques 

Chaque année, environ 80 000 cancers cutanés sont diagnostiqués en France. La détection précoce repose souvent sur l’initiative du médecin ou sur votre vigilance personnelle en identifiant une lésion suspecte. Il n’existe pas de programme national de dépistage organisé, hormis des campagnes spécifiques comme la Semaine de prévention et de dépistage des cancers de la peau.

Agir rapidement est crucial, surtout pour les mélanomes, qui peuvent devenir très agressifs en quelques mois et se propager rapidement. Il est donc essentiel de surveiller régulièrement votre peau et vos grains de beauté, de limiter l’exposition au soleil et d’éviter les cabines de bronzage.

Signes à surveiller

Surveillez toute modification des grains de beauté : changements de taille, de forme, de couleur, ou l’apparition de saignements. Utilisez la méthode ABCDE (Asymétrie, Bords irréguliers, Couleur, Diamètre, Évolution) pour évaluer les grains de beauté et consulter un professionnel de santé en cas de doute.

Les plaies qui ne guérissent pas ou les ulcérations persistantes peuvent être des signes de cancers cutanés. Si une plaie ou une croûte ne cicatrise pas après quelques semaines, il est essentiel de consulter un dermatologue pour un diagnostic précis et un traitement rapide.

Il est crucial de surveiller régulièrement votre peau et de consulter un professionnel de santé dès l’apparition de signes suspects. Une détection précoce augmente significativement les chances de traiter efficacement les cancers de la peau. La prévention passe par une protection adéquate de la peau contre les rayons UV, notamment en évitant les expositions prolongées au soleil et les cabines de bronzage. Adopter de bonnes pratiques de protection solaire et consulter un dermatologue en cas de doute est essentiel pour maintenir une peau saine et prévenir les cancers cutanés. Enfin, pour des conseils sur la protection solaire, rapprochez-vous de votre pharmacien.

 

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Le prix de la qualité : l’Europe retire 400 médicaments génériques du marché

L’annonce de l’Agence Européenne du Médicament (EMA) concernant le retrait de 400 médicaments génériques en Europe, dont 7 médicaments en France et 65 avec un report de suspension de 24 mois, suscite une vive réaction dans les médias. Parmi les 400 références de génériques concernées, 72 sont commercialisées en France et incluent presque tous des médicaments essentiels. L’Union européenne a demandé à ses membres de retirer ces médicaments du marché, jugeant que leur efficacité avait été mal évaluée. C’est l’occasion de revenir sur le système très qualitatif du contrôle du médicament en France.

Princeps ou générique ? 

Substitution et économies

Depuis 1999, le droit de substitution permet aux pharmaciens de délivrer un médicament générique à la place d’un médicament princeps. Ce dispositif essentiel a permis de réaliser 32 milliards d’économies en 25 ans, grâce à une réglementation stricte. Un médicament princeps ou original dispose d’une protection par brevet et d’un prix supérieur pendant 15 à 20 ans, afin de financer la recherche associée. Une fois le brevet échu, d’autres fabricants peuvent produire des génériques sous certaines conditions : même forme galénique, même biodisponibilité (comportement identique dans l’organisme), et même quantité de principes actifs. Ces médicaments doivent prouver leur équivalence pour obtenir l’autorisation de mise sur le marché (AMM) par l’ANSM et entrer dans le Répertoire des médicaments génériques. C’est uniquement dans ces listes officielles et contrôlées que le pharmacien peut chercher ses médicaments substituables, garantissant ainsi la sécurité et l’efficacité des traitements proposés.

Les contrôles internationaux permanent 

Inspections et bioéquivalence

Tous les médicaments génériques ou princeps vendus en France sont rigoureusement contrôlés par l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé), qu’ils soient produits en France ou à l’étranger. Des études sont également menées par des agences internationales telles que l’EMA (Agence européenne des médicaments) et la FDA (Food and Drug Administration) pour garantir leur sécurité et leur efficacité. Les inspections portent sur la bioéquivalence, c’est-à-dire que les génériques doivent démontrer qu’ils se comportent de manière identique dans l’organisme par rapport aux médicaments princeps. Elles vérifient également la qualité des fabricants de matières premières, le respect des bonnes pratiques de fabrication, et la conformité aux spécifications définies lors de l’obtention de l’AMM. Un système de pharmacovigilance est également mis en place pour surveiller les médicaments après leur commercialisation. Ce système, toujours sous le contrôle de l’ANSM, peut exiger des améliorations organisationnelles ou de ressources pour garantir la sécurité des patients.

L’Europe suspend 400 médicaments suite à un contrôle

La société indienne Synapse Labs, chargée de réaliser des études d’évaluation pour de nombreux médicaments génériques tels que Biogaran, Sandoz, Teva, Arrow, et Viatris, a été jugée peu fiable par l’EMA. Pour protéger les populations, l’agence a décidé de suspendre la commercialisation de 400 médicaments en Europe, dont 7 en France et 65 autres ont un report de suspension de 24 mois. Cette mesure préventive vise à garantir la qualité des médicaments sur le marché. Les inquiétudes portent sur la qualité des études de bioéquivalence, essentielles pour assurer la sécurité et l’efficacité des génériques. Bien que les contrôles effectués jusqu’à présent n’aient pas montré de nocivité ou d’inefficacité des médicaments concernés, la suspension reste en vigueur pour éviter tout risque potentiel.

Des ruptures à prévoir ? 

Conséquences pour les patients et les professionnels de santé

Les ruptures de stock sont de plus en plus fréquentes dans les pharmacies. Bien que les suspensions d’AMM (autorisation de mise sur le marché) liées à des problèmes de qualité ne représentent que 2% des ruptures, elles posent néanmoins un défi significatif. Les concurrents doivent combler le manque, en espérant que leurs stocks et capacités de production soient suffisants.

Les contrôles réguliers des agences de santé européennes et mondiales garantissent un haut niveau de sécurité pour les médicaments. C’est un mal nécessaire pour maintenir la confiance dans les traitements avec un rapport bénéfice/risque bien contrôlé.

Les médicaments concernés

Les médicaments génériques vont-ils disparaître du marché ? On ne peut pas retirer un générique du marché sans alternative, que ce soit un autre générique ou que le médicament d’origine ne soit plus vendu. Le retrait des médicaments doit s’assurer qu’il existe des alternatives sûres, un défi majeur pour certains traitements indispensables.

Selon Les Échos, 72 des 400 produits concernés sont commercialisés en France. Après étude, l’ANSM à décidé de suspendre 7 médicaments en France. 65 autres ont un report de suspension de 24 mois pour permettre aux laboratoires de réaliser de nouvelles études de bioéquivalence. 

L’EMA a annoncé qu’il n’y avait aucune preuve de nocivité ou d’inefficacité pour les médicaments concernés. Toutefois, les conséquences de cette crise pourraient être dévastatrices. Si la méfiance envers les génériques s’installe, cela pourrait augmenter les coûts pour les systèmes de santé européens, qui dépendent fortement de ces médicaments pour réduire les dépenses. Les patients risquent de se retrouver sans traitement adéquat si des alternatives ne sont pas rapidement trouvées.

Médicaments concernés par la suspension immédiate

Les médicaments dont les AMM sont suspendues immédiatement incluent :

Névirapine Arrow LP 400 mg (boîte de 30, lot NN4021003A, exp. 09/2024)
Olanzapine Arrow 10 mg (boîte de 28, plusieurs lots jusqu’en 01/2025)
Olanzapine Arrow 7,5 mg (boîte de 28, plusieurs lots jusqu’en 01/2025)
Olanzapine Arrow 5 mg (boîte de 28, plusieurs lots jusqu’en 02/2025)
Metformine Almus 500 mg (boîtes de 30 et 90, plusieurs lots jusqu’en 09/2024)
Tramadol Almus 50 mg (boîte de 30, plusieurs lots jusqu’en 02/2025)

Ces suspensions font suite à des irrégularités dans la conduite des études de bioéquivalence, essentielles pour démontrer que les médicaments génériques libèrent la même quantité de substance active que leurs équivalents de référence.

Médicaments avec report de suspension de 24 mois

Bisoprolol Mylan 1,25 mg, 2,5 mg, 5 mg et 10 mg
Capecitabine Sandoz 150 mg et 500 mg
Cefuroxime Sandoz 250 mg et 500 mg
Ciprofloxacine EG 250 mg et 500 mg
Clopidogrel Mylan 75 mg
Docetaxel Teva 20 mg/ml et 80 mg/ml
Ezetimibe/Simvastatine Mylan 10 mg/10 mg, 10 mg/20 mg, 10 mg/40 mg
Fluconazole Mylan 50 mg, 100 mg, 150 mg et 200 mg
Letrozole Teva 2,5 mg
Lisinopril/Hydrochlorothiazide Sandoz 10 mg/12,5 mg et 20 mg/12,5 mg
Metformine Teva 500 mg et 850 mg
Ondansetron Sandoz 4 mg et 8 mg
Oxaliplatine Mylan 5 mg/ml
Paclitaxel Teva 6 mg/ml
Perindopril Teva 4 mg et 8 mg
Quetiapine Sandoz 25 mg, 100 mg, 200 mg et 300 mg
Ramipril Teva 2,5 mg, 5 mg et 10 mg
Risperidone Mylan 0,5 mg, 1 mg, 2 mg, 3 mg et 4 mg
Sildenafil Mylan 25 mg, 50 mg et 100 mg
Simvastatine Teva 10 mg, 20 mg et 40 mg
Tamsulosine Teva 0,4 mg
Valsartan/Hydrochlorothiazide Mylan 80 mg/12,5 mg et 160 mg/12,5 mg
Venlafaxine Teva 37,5 mg, 75 mg et 150 mg
Warfarine Mylan 1 mg, 3 mg et 5 mg
Zolpidem Teva 10 mg
Amlodipine/Valsartan Teva 5 mg/80 mg et 10 mg/160 mg
Atorvastatine Teva 10 mg, 20 mg, 40 mg et 80 mg
Azithromycine Teva 250 mg et 500 mg
Bicalutamide Teva 50 mg et 150 mg
Candesartan/Hydrochlorothiazide Teva 16 mg/12,5 mg et 32 mg/12,5 mg
Ciprofloxacine Teva 250 mg et 500 mg
Clarithromycine Teva 250 mg et 500 mg
Desloratadine Teva 5 mg
Escitalopram Teva 10 mg et 20 mg
Esomeprazole Teva 20 mg et 40 mg
Furosemide Teva 40 mg
Glimepiride Teva 1 mg, 2 mg et 3 mg
Ibandronate Teva 150 mg
Lamotrigine Teva 25 mg, 50 mg et 100 mg
Lansoprazole Teva 15 mg et 30 mg
Losartan/Hydrochlorothiazide Teva 50 mg/12,5 mg et 100 mg/25 mg

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Comment bien s’alimenter en période de canicule ?

En plein été, la canicule pose de sérieux défis pour notre santé. Bien s’alimenter et s’hydrater correctement sont essentiels pour prévenir les risques de déshydratation, d’insolation et de malaises. En tant que professionnels de la santé, nous, les pharmaciens, tenons à vous rappeler l’importance d’une alimentation adaptée pendant ces périodes de fortes chaleurs. Cet article vous guidera sur les meilleures pratiques alimentaires et hydriques pour traverser sereinement les vagues de chaleur tout en restant en bonne santé.

L’importance de l’hydratation

Boire de l’eau régulièrement

Lors d’un épisode de canicule ou de fortes chaleurs, il est important de ne pas oublier de s’alimenter et de s’hydrater correctement même en absence d’envies. En effet, en cas de déshydratation, vous pouvez risquer d’avoir une insolation ou un malaise. N’attendez pas d’avoir soif pour boire ! Pour les enfants et les nourrissons, proposez de l’eau toutes les heures. Les personnes âgées devraient boire au moins 1,5 litre d’eau par jour.

Hydratation des enfants et des personnes âgées

Assurez-vous que les enfants et les personnes âgées soient bien hydratés. Ils sont particulièrement vulnérables à la déshydratation lors des périodes de chaleur intense. Voici les recommandations de l’Assurance Maladie :

Hydratez-vous régulièrement : Buvez au moins 1,5 litre d’eau par jour, même si vous n’avez pas soif.

Restez au frais : évitez de sortir aux heures les plus chaudes (11h-21h) et passez plusieurs heures dans des endroits frais ou climatisés.

Mangez léger : préférez des repas frais et riches en eau, comme les fruits et les légumes.

Prenez des nouvelles : vérifiez régulièrement que les personnes âgées, fragiles ou isolées vont bien et s’hydratent correctement.

Adaptez votre environnement : fermez les volets et les rideaux des façades exposées au soleil, et aérez la nuit.

Pour plus de détails, consultez les recommandations de l’Assurance Maladie ici.

Aliments riches en eau pour éviter la déshydratation

Fruits et légumes d’été

L’été offre une abondance de fruits et légumes de saison riches en eau et en vitamines, parfaits pour éviter la déshydratation. Privilégiez les crudités comme les concombres, les tomates, les poivrons et les salades. Manger des plats frais réduit la charge sur votre organisme et diminue les risques de mauvaise digestion et de fatigue.

Viandes et poissons à privilégier

Préférez les poissons à chair blanche et les viandes maigres cuites avec peu de matière grasse, pour une meilleure digestion et moins de fatigue.

Desserts adaptés à la chaleur

Les fruits de saison comme le melon, la pastèque ou la pêche sont idéaux pour les desserts. Évitez les desserts trop sucrés pour maintenir une hydratation optimale.Consommer ces fruits frais aide également à réguler la température corporelle, offrant une option saine et rafraîchissante pendant les fortes chaleurs. Pour votre santé, privilégiez des desserts naturels et peu transformés afin de profiter de leurs bienfaits hydratants et nutritifs.

Respect de la chaîne du froid

Utilisation de glacières et sacs réfrigérés

Pour éviter les intoxications alimentaires, utilisez des glacières ou des sacs réfrigérés pour maintenir la chaîne du froid. Cela est crucial pour préserver la sécurité des aliments et prévenir les risques de contamination qui peuvent nuire à votre santé.

Précautions de préparation et de conservation

Avec la chaleur, les bactéries prolifèrent facilement. Ne laissez pas vos aliments au soleil et nettoyez soigneusement vos ustensiles et plans de travail pour éviter toute contamination. Conservez les aliments périssables dans des réfrigérateurs ou des glacières et respectez les dates de péremption pour garantir leur sécurité.

Enfin, l’alcool, les produits sucrés et la caféine sont des diurétiques à consommer avec modération, surtout en période de canicule. Ces substances peuvent provoquer des sensations de chaleur et aggraver la déshydratation, augmentant ainsi les risques de malaises. Préférez des boissons sans caféine et non sucrées, comme l’eau infusée aux fruits, pour rester hydraté et rafraîchit sans risques. En cas de doute sur une déshydratation ou une insolation, il est crucial de consulter un professionnel de la santé, comme un pharmacien, qui pourra vous conseiller sur les gestes à adopter et les mesures à prendre pour assurer votre bien-être.

 

Sources : 

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/canicule-chaleur/que-faire 

https://www.ameli.fr/assure/actualites/fortes-chaleurs-et-canicule-quels-gestes-adopter-pour-s-en-proteger

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Trousse de médicaments : les indispensables de secours pour les vacances

Partir en voyage, c’est s’évader vers de nouveaux horizons, mais cela ne signifie pas être sans préparation ! Que vous soyez sur le point de vous envoler vers une destination exotique ou simplement de profiter d’une escapade près de chez vous, une trousse de médicaments bien équipée est un incontournable. Dans cet article, nous vous livrons les secrets d’une trousse de secours efficace, adaptée à votre destination et à votre santé, pour des vacances sans stress et en toute tranquillité.

Pourquoi une trousse de médicaments est essentielle pour les vacances ?

Prévoir une trousse de médicaments dans vos bagages s’avère être une sage décision pour vos vacances à venir. Cette préparation anticipée vous permettra de répondre aux éventuels problèmes de santé qui pourraient perturber votre séjour. Que ce soit pour traiter une coupure, apaiser un mal de tête ou soulager une indigestion, une trousse bien garnie assure une tranquillité d’esprit lors de vos escapades. De plus, elle vous offre une protection contre les réactions allergiques et les coups de soleil, assurant ainsi votre bien-être tout au long de votre séjour.

Quels sont les indispensables de la trousse de médicaments pour les vacances ?

Préparer une trousse de médicaments bien équipée est une étape cruciale pour des vacances sans souci. Voici une sélection des essentiels à inclure dans votre kit de premier secours, avec une explication de leur utilité pour vous aider à gérer divers petits problèmes de santé qui pourraient survenir pendant votre séjour.

1. Antalgiques et antipyrétiques, médicaments contre les troubles digestifs, traitement des allergies

Les douleurs, fièvre, plaies et problèmes digestifs sont les principaux problèmes rencontrés lors des déplacements, mais prévoyez pour être paré là où votre corps est le plus sensible. Demandez à votre pharmacien de compléter la liste des indispensables !

2. Pansements et antiseptiques :

Compresses stériles : Elles sont essentielles pour nettoyer et protéger les plaies avant d’appliquer un pansement, contribuant ainsi à prévenir les infections.

Désinfectant : Que ce soit de la bétadine ou de l’alcool, un antiseptique est indispensable pour nettoyer les plaies et éliminer les bactéries.

5. Crèmes et lotions :

Crème solaire : Protégez votre peau contre les rayons UV nocifs avec une crème solaire adaptée pour éviter les coups de soleil et réduire le risque de cancer de la peau.

6. Autres indispensables :

Thermomètre : Pratique pour surveiller rapidement la température corporelle en cas de fièvre ou de malaise.

Ciseaux : Des petits ciseaux sont utiles pour couper les pansements ou les compresses.

Pincettes : Elles facilitent le retrait des échardes ou des épines de la peau.

En rassemblant ces éléments dans votre trousse médicale pour les vacances, vous serez mieux préparé pour faire face aux imprévus et assurer votre sécurité ainsi que celle de vos compagnons de voyage. 

 

Sources : 

https://sante-pratique-paris.fr/bonnes-pratiques-dossier/bien-preparer-trousse-de-soins-vacances-a-letranger/ 

https://www.ameli.fr/assure/actualites/depart-en-vacances-bien-preparer-sa-trousse-pharmacie

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Comment se protéger des tiques et de la maladie de Lyme ?

Par beau temps et en période estivale, les promenades en nature sont plus fréquentes augmentant le risque d’une morsure de tiques. Ces acariens parasites se développent dans des zones boisées humides et herbes hautes et s’accrochent à la peau d’autres organismes pour se nourrir de leur sang. Une tique peut être porteuse de la bactérie « Borrelia » qui est responsable de la maladie de Lyme et transmissible aux animaux et aux humains.

Qu’est-ce que la maladie de Lyme ?

La maladie de Lyme (ou borréliose de Lyme) survient après la morsure d’une tique portant la bactérie « Borrelia ». En l’absence de traitement, elle évolue typiquement en 3 stades. Tous les stades ne sont pas nécessairement symptomatiques et les patients peuvent traverser de longues périodes sans ressentir de symptômes.

Les symptômes précoces de la maladie de Lyme interviennent dans les 30 jours après la morsure. Cela se traduit par des plaques autour de la zone de morsure (érythème migrant) qui évoluent en grandissant de 2 à 3 cm par jour durant quelques jours à quelques semaines. Sans traitement, la maladie évolue au stade précoce disséminé avec des troubles articulaires, neurologiques ou cutanés qui peuvent survenir. Après quelques années sans traitement antibiotique adapté, les atteintes cutanées, articulaires et neurologiques sont plus prononcées et lourds de conséquences, les douleurs et la fatigue deviennent chroniques.

Se protéger des morsures de tiques

Il est crucial de prendre des précautions pour se protéger contre les tiques et réduire le risque de contracter la maladie de Lyme. Voici quelques moyens efficaces pour vous protéger face à la présence de ces parasites

Pour limiter l’exposition aux tiques, évitez les sentiers mal entretenus, les hautes herbes et les zones boisées lors de vos promenades ou randonnées. Préférez les chemins bien dégagés et entretenus, et évitez de vous asseoir ou de pique-niquer dans des zones propices aux tiques

Portez des vêtements de protection. Se couvrir les bras et les jambes avec des vêtements longs est une mesure de protection simple mais efficace. Optez pour des vêtements de couleur claire, ce qui permet de repérer plus facilement les tiques. Rentrez votre pantalon dans vos chaussettes pour empêcher les tiques de se glisser sous vos vêtements. En pharmacie, vous pouvez trouver des vêtements traités avec des répulsifs spécifiques pour une protection supplémentaire.

Utilisez des répulsifs efficaces. L’application de répulsifs sur la peau et les vêtements est une méthode recommandée pour repousser les tiques. Les répulsifs contenant du DEET ou de l’IR3535 sont particulièrement efficaces. Avant d’utiliser un répulsif, consultez votre pharmacie pour connaître d’éventuelles contre-indications et choisir le produit le mieux adapté à vos besoins. Votre pharmacien pourra vous conseiller sur les meilleures pratiques d’application et les précautions à prendre, surtout pour les enfants et les femmes enceintes. 

Inspectez votre corps régulièrement. Après une sortie en nature, inspectez minutieusement l’entièreté de votre corps à la recherche de tiques. Portez une attention particulière aux zones où les tiques aiment se cacher, telles que les aisselles, les plis du genou, le nombril, et derrière les oreilles. 

Votre pharmacie est un allié précieux dans la prévention des piqûres de tiques et de la maladie de Lyme. En plus de fournir des répulsifs et des vêtements de protection, les pharmaciens peuvent vous conseiller sur les meilleures pratiques pour vous protéger et traiter rapidement une morsure de tique. N’hésitez pas à demander des brochures informatives ou des consultations personnalisées pour en savoir plus sur la prévention et la gestion des morsures de tiques.

Réagir à une morsure de tique

Si vous découvrez une tique fixée sur votre peau, il est important d’agir rapidement et correctement pour minimiser les risques de transmission de maladies. Utilisez un tire-tique, un petit outil que vous pouvez trouver en pharmacie, et suivez attentivement les instructions pour retirer la tique sans l’écraser. Si vous avez des doutes ou si vous rencontrez des difficultés lors de l’extraction, rendez-vous en pharmacie ou consultez votre médecin pour obtenir de l’aide. Après avoir retiré la tique, désinfectez soigneusement la zone de la morsure avec un antiseptique.

Enfin, après chaque sortie en nature, inspectez minutieusement votre corps pour détecter et enlever rapidement les tiques avant qu’elles ne transmettent d’éventuelles maladies. Il est bon de savoir que la tique met au moins 24 heures avant de pouvoir transmettre la maladie de Lyme, donc une vérification rapide peut prévenir toute infection.

Consulter un professionnel de la santé 

Dans certaines situations, il est essentiel de consulter un médecin pour prévenir la maladie de Lyme après une morsure de tique, notamment si :

La tique est gorgée de sang et la durée de sa présence est incertaine.

Vous êtes enceinte.

Vous êtes immunodéprimé.

Vous remarquez la présence de plaques rouges autour de la morsure.

Vous présentez des symptômes anormaux, tels que de la fièvre, des maux de tête ou des douleurs musculaires.

Les pharmaciens sont également là pour vous aider. Si vous avez une question ou un doute concernant une morsure de tique, n’hésitez pas à vous rendre en pharmacie. Les pharmaciens peuvent vous fournir des conseils personnalisés, vous aider à retirer la tique correctement avec un tire-tique, et vous recommander les produits appropriés pour désinfecter la zone touchée.

Pour des situations nécessitant une attention médicale plus approfondie, ils pourront vous orienter vers un médecin pour un suivi adapté. En combinant l’expertise des médecins et des pharmaciens, vous assurez une prise en charge complète et efficace, garantissant ainsi votre santé et votre tranquillité d’esprit face aux risques liés aux tiques.

 

Source :

https://www.ameli.fr/assure/sante/urgence/morsures-griffures-piqures/morsure-tique-maladie-de-lyme-que-faire

https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/tiques_brochure.pdf

 

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