La vaccination contre la grippe et la Covid-19, c’est parti !

Le 15 octobre 2024 marquera le lancement de la campagne de vaccination 2024-2025 en métropole, visant à protéger contre la grippe saisonnière et la Covid-19. En outre-mer, la campagne commencera dès le 10 septembre. Toutefois, en cas de recrudescence épidémique avant l’automne, la vaccination contre la Covid-19 pourra être anticipée. 

Cette année encore, les pharmaciens joueront un rôle clé aux côtés des médecins et des infirmiers, partout en France, afin de protéger les 16 millions de personnes à risque.

L’importance de la vaccination

Chaque année, près d’un million de consultations pour syndrome grippal sont enregistrées, avec environ 57 000 passages aux urgences pour grippe ou syndrome grippal. À cela s’ajoute désormais la menace persistante du Covid-19, qui continue de toucher une large partie de la population, notamment les personnes à risque.

À noter que :

37 % des passages aux urgences concernent des patients âgés de 2 à 14 ans

39 % des passages aux urgences concernent des personnes âgées de 15 à 64 ans

Malgré ces chiffres, la couverture vaccinale n’est que de 46% en 2024 contre 51% en 2022-2023 chez les personnes à risque. Pourtant, la vaccination reste le meilleur moyen de se protéger à la fois contre la grippe et le Covid-19 ! Ces deux virus mutent régulièrement, c’est pourquoi il est essentiel de se faire vacciner chaque année. Le vaccin est ajusté d’une saison à l’autre, et la protection qu’il procure contre la grippe ne dure que 6 à 8 mois, rendant la vaccination annuelle indispensable pour maintenir une immunité efficace.

Les populations ciblées par la vaccination grippe et Covid-19

L’objectif principal est de vacciner les populations adultes à risque, afin de réduire les complications graves liées à la grippe et au Covid-19. Ces populations incluent :

les personnes de 65 ans et plus,

les femmes enceintes,

les nourrissons de moins de 6 mois à risque de grippe grave,

les personnes immunodéprimées,

les personnes souffrant d’obésité avec un IMC supérieur ou égal à 40 kg/m²,

les personnes résidant dans des établissements de soins de suite ou des structures médico-sociales.

Les patients atteints des pathologies suivantes sont également concernés :

asthme, BPCO, insuffisance respiratoire ou autres maladies respiratoires chroniques,

diabète de type 1 ou 2,

maladies cardiovasculaires,

maladies hépatiques chroniques,

formes graves d’affections neurologiques et musculaires,

maladies rénales et syndrome néphrotique.

Pour garantir une protection indirecte, la vaccination est aussi recommandée aux :

professionnels de santé, ainsi que tous ceux en contact prolongé avec des personnes à risque,

l’entourage des nourrissons de moins de 6 mois à risque de complications graves et des personnes immunodéprimées,

les aides à domicile travaillant auprès de personnes vulnérables,

les éleveurs porcins et aviaires, en raison du risque de transmission inter espèces.

Enfin, pour la vaccination contre la Covid-19 uniquement, d’autres catégories spécifiques sont ciblées, telles que :

les personnes souffrant de troubles psychiatriques,

les personnes atteintes de démence ou de trisomie 21.

Pour un aperçu complet des populations à vacciner et du calendrier détaillé, vous pouvez consulter le calendrier vaccinal 2024. Les pharmaciens sont disponibles, avec ou sans rendez-vous, pour vous accueillir et répondre à toutes vos questions sur la vaccination.

La grippe, un virus dangereux !

Chaque année, la grippe touche des milliers de personnes en France. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) surveille de près les épidémies à l’échelle mondiale et travaille à prévenir les pandémies, comme la grippe espagnole de 1918-1919, qui a causé entre 50 et 100 millions de décès à travers le monde.

La vaccination reste le moyen de protection le plus efficace contre la grippe. Elle doit être complétée par les gestes barrières habituels : utilisation de mouchoirs jetables, lavage régulier des mains avec du savon ou une solution hydroalcoolique, et couverture de la bouche en cas de toux. Ensemble, ces mesures contribuent à limiter la propagation du virus et à protéger les plus vulnérables.

Vaccination contre la grippe et la Covid-19

Le vaccin contre la grippe est entièrement pris en charge par l’Assurance Maladie pour les personnes à risque, pour lesquelles la vaccination est recommandée. Si vous faites partie de cette catégorie, vous recevrez un bon de prise en charge vous permettant de vous faire vacciner par le professionnel de santé de votre choix.

Les médecins, infirmiers, sages-femmes, ainsi que les pharmaciens sont habilités à administrer ces vaccins. Si vous êtes éligible aux deux vaccins, grippe et Covid-19, vous avez la possibilité de les recevoir le même jour ou de choisir de les espacer à deux dates différentes, selon vos préférences.

Pour protéger votre santé et celle de vos proches, rendez-vous chez votre pharmacien pour retirer votre vaccin ou vous faire vacciner sur place. Accessible et disponible sur de larges plages horaires, votre pharmacie est là pour vous accompagner.

 

Sources : 

https://www.ordre.pharmacien.fr/mediatheque/fichiers/note-d-information-n-dgs-mvi-dgos-rh3-dgcs-sd3-2024-90-du-7-aout-2024-relative-a-la-campagne-de-vaccination-2024-2025-contre-la-grippe-saisonniere 

https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/calendrier_vaccinal_avr2024.pdf

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Octobre Rose : Sensibilisation au dépistage du cancer du sein

Du 1er au 31 octobre 2024, nous célébrons la 31e édition d’Octobre Rose, une campagne de sensibilisation dédiée au dépistage précoce et à la lutte contre le cancer du sein. Initiée par la Ligue nationale contre le cancer et l’association Ruban Rose, cette campagne unit les professionnels de santé, les ONG et les associations pour promouvoir l’importance du dépistage du cancer du sein. 

Tout au long de l’année, des actions sont menées pour soutenir la recherche médicale et informer le public. Octobre Rose vient renforcer ces efforts en mettant un coup de projecteur sur la nécessité de la prévention et du soutien.

Le dépistage du cancer du sein : quand, à quel rythme, pourquoi ?

À partir de 25 ans, il est conseillé de consulter un professionnel de la santé afin de réaliser un examen clinique de vos seins ; une palpation, et ce tous les ans. Entre 50 et 74 ans, si vous n’avez pas de symptômes, ni de facteurs de risque autre que l’âge, une mammographie est à faire tous les 2 ans, complétée par une échographie si nécessaire. 

L’intérêt de ce dépistage est de pouvoir repérer une lésion avant l’apparition de symptômes et notamment de détecter des cancers de plus petite taille et moins évolués. En général, plus le cancer du sein est détecté tôt, plus les chances de guérison sont importantes.

Pourquoi est-ce important ? Le dépistage précoce permet non seulement de détecter le cancer à un stade moins avancé, mais aussi de réduire le besoin de traitements agressifs et d’améliorer les chances de survie. Il contribue également à réduire la mortalité liée au cancer du sein en permettant une prise en charge rapide et efficace.

Quelques chiffres importants

Aujourd’hui en France :

1 femme sur 8 risque de développer un cancer du sein au cours de sa vie.

54 000 nouveaux cas sont détectés et près de 12 000 femmes en décèdent tous les ans des suites de cette maladie.

Parmi les masses mammaires examinées, 4 sur 5 sont totalement bénignes. Soulignant ainsi l’importance de ne pas paniquer en cas de détection d’une anomalie, et de suivre les recommandations des professionnels de la santé. 

Depuis maintenant 2004, le dépistage « organisé » permet aux femmes de 50 à 74 ans, de bénéficier d’une mammographie prise en charge à 100% par l’assurance maladie tous les 2 ans, renforçant ainsi l’accès au dépistage et à la prévention. 

Les actions durant la campagne Octobre rose

Chaque année, de nombreux événements et actions sont organisés au profit de la recherche médicale et scientifique et pour sensibiliser au dépistage précoce du cancer du sein. Ces initiatives incluent des marches solidaires, des courses à pied, des ventes de produits spécialement créés pour l’occasion dont une partie des bénéfices est reversée à la recherche, ou encore des ateliers d’information et de prévention organisés par des professionnels de santé. 

Les progrès de la recherche médicale

La recherche médicale progresse constamment, tant dans les méthodes de traitement du cancer du sein que dans son dépistage. Actuellement, plusieurs options thérapeutiques sont disponibles, notamment la chimiothérapie, l’immunothérapie et l’hormonothérapie.

Dans les traitements de chimiothérapie, plusieurs nouvelles molécules ont été découvertes ces dernières années et les recherches actuelles sont basées sur des associations de médicaments entre eux afin d’augmenter leurs efficacités. D’autres approches sont en cours de recherches comme les traitements anti-angiogéniques. Ces traitements bloqueraient le développement des vaisseaux sanguins qui viennent nourrir la tumeur cancéreuse.

En matière de dépistage, les techniques d’imagerie, telles que la mammographie et l’échographie, bénéficient d’équipements de plus en plus performants. Le mammotome, un dispositif plus récent, permet de réaliser des biopsies larges et précises, facilitant le diagnostic des anomalies mammaires.

 

Sources :

https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A15216#:~:text=%C2%AB%20Octobre%20Rose%20%C2%BB%20f%C3%AAte%20son%2030,l’Institut%20national%20du%20cancer

https://www.paca.ars.sante.fr/cancer-du-sein-une-invitation-se-faire-depister-durant-octobre-rose 

https://www.cancerdusein.org/index.php

 

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Recrudescence de la coqueluche : la HAS préconise la vaccination pour protéger les nourrissons

Bien que l’incidence de la coqueluche ait considérablement diminué ces dernières années dans les pays ayant instauré la vaccination systématique chez les jeunes enfants, une forte augmentation du nombre de cas a été observée depuis le début de l’année 2024. 

La circulation de la bactérie Bordetella pertussis a été particulièrement intense au cours du premier semestre 2024, et cette tendance continue de s’aggraver ces dernières semaines. Face à cette situation alarmante, les autorités de santé ont publié un communiqué le 22 juillet 2024, rappelant l’importance d’une vigilance accrue et à la mise à jour des vaccins pour réduire le risque de formes graves de la maladie.

Qu’est-ce que la coqueluche ? 

La coqueluche est une infection respiratoire hautement contagieuse provoquée par la bactérie “Bordetella pertussis”. Elle se manifeste principalement par des quintes de toux sévères et prolongées. Cette maladie, qui se propage facilement, peut entraîner une personne infectée à contaminer jusqu’à quinze autres individus dans son entourage, soulignant ainsi l’importance cruciale de la prévention et de la vaccination

Transmission et propagation de la coqueluche

La coqueluche est une maladie extrêmement contagieuse, surpassant même la varicelle et la rougeole. Cette infection se diffuse principalement par voie aérienne, à travers des gouttelettes provenant de la toux, ou des postillons de personnes infectées. 

Dans les zones où la couverture vaccinale des enfants n’est pas suffisante, la transmission se fait parmi les enfants. Les nourrissons, encore trop jeunes pour être vaccinés, sont avec les personnes âgées et les personnes souffrant d’immunodépression les plus touchés par les formes graves, les hospitalisations et les décès. 

Symptômes et phases de la coqueluche

La coqueluche évolue en trois phases distinctes, chacune marquée par des symptômes spécifiques :

Phase d’incubation : cette première phase, silencieuse, ne présente aucun symptôme visible. Elle est suivie d’une période d’écoulement nasal qui peut durer environ quinze jours, souvent accompagnée de légers signes de rhume.

Phase paroxystique : caractérisée par une toux intense et persistante qui dure plus de sept jours, cette phase est la plus reconnaissable. Les quintes de toux violentes sont parfois suivies de vomissements et d’une reprise respiratoire difficile. Bien que la fièvre puisse être absente, les nourrissons sont particulièrement à risque de formes graves, avec des apnées fréquentes et un ralentissement du rythme cardiaque, ce qui nécessite une surveillance médicale accrue.

Phase de convalescence : cette dernière phase, qui marque la fin de la maladie, peut s’étendre sur plusieurs semaines. La toux s’atténue progressivement, mais la récupération complète peut prendre du temps.

Diagnostic précis et options de traitement pour la coqueluche

Étant donné que les symptômes de la coqueluche peuvent varier en fonction de l’état immunitaire de chaque individu, un diagnostic biologique est essentiel en cas de suspicion. Une fois l’infection confirmée, un traitement antibiotique est prescrit pour réduire la contagiosité et atténuer les symptômes. Ce traitement est crucial pour limiter la propagation de la maladie, surtout chez les personnes vulnérables comme les nourrissons et les personnes âgées.  

Quelles sont les recommandations vaccinales de la Haute Autorité de la Santé ? 

Lorsqu’il s’agit d’un cas de coqueluche avéré, certaines situations nécessitent une attention médicale immédiate. Certains symptômes (quinte de toux, changement de couleurs des doigts ou de la bouche, interruption de la respiration, malaise) peuvent indiquer une forme grave de la coqueluche, particulièrement dangereuse pour les jeunes enfants et les nourrissons. 

Importance de la vaccination selon la HAS

La Haute Autorité de Santé (HAS) souligne que la vaccination chez la femme enceinte est le moyen le plus efficace pour protéger les nouveau-nés et les nourrissons contre la coqueluche, avant qu’ils ne soient eux-mêmes éligibles à la vaccination. Cette protection précoce est essentielle pour réduire le risque d’infection grave chez les plus jeunes, en particulier durant les premiers mois de vie, une période où le système immunitaire est encore en développement. 

Vaccination des femmes enceintes et stratégie de cocooning

Les recommandations vaccinales de la HAS préconisent la vaccination des femmes enceintes contre la coqueluche dès le deuxième trimestre de grossesse, et idéalement au plus tard un mois avant l’accouchement. Cette vaccination permet le transfert transplacentaire des anticorps maternels, offrant une protection directe au nouveau-né. Dans de nombreux pays, cette stratégie a permis de réduire de 90% le nombre de formes sévères de coqueluche et de décès chez les nourrissons.

Face à l’actuelle recrudescence épidémique, la HAS recommande également un calendrier vaccinal à jour pour tous les proches en contact direct avec un nouveau-né ou un nourrisson de moins de 6 mois. Si une personne n’a pas été vaccinée contre la coqueluche au cours des cinq dernières années, un rappel est fortement conseillé pour assurer une protection optimale au sein de l’entourage du nourrisson.

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Le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) : pourquoi ne faut-il pas boire pendant la grossesse ?

En France, chaque année, près de 8 000 enfants naissent avec des troubles causés par le syndrome d’alcoolisation foetale (SAF). Cette pathologie résulte de l’exposition à l’alcool durant la vie intra-utérine. Touchant près de 500 000 malades en France, le syndrome d’alcoolisation foetale peut engendrer des conséquences sévères pouvant aller d’un trouble cognitif à des anomalies physiques. 

A l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation foetale (SAF), le 9 septembre, nous avons décidé de traiter le sujet de la consommation d’alcool pendant la grossesse et d’examiner les risques liés à cette pratique.

Qu’est-ce que le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) ?

Aujourd’hui, aucun spécialiste ne peut affirmer qu’un seul verre d’alcool soit sans risque pour le fœtus. Savez-vous pourquoi ? Parce que le syndrome d’alcoolisation foetale (SAF) est un trouble grave et irréversible, et qui peut survenir même avec une consommation modérée. 

Définition et manifestations du SAF

Le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) fait partie de l’ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale (ETCAF), qui regroupe divers effets nocifs survenant chez les enfants exposés à l’alcool pendant la grossesse

Lorsqu’une femme enceinte consomme de l’alcool, celui-ci traverse la barrière placentaire, exposant directement le fœtus à des risques importants, notamment pour le développement de son système nerveux central. Les risques persistent également pendant la période d’allaitement. L’alcool peut encore passer dans le lait maternel et affecter le développement de l’enfant.

Ces troubles peuvent se manifester par des déficiences physiques, cognitives et comportementales. Les conséquences du SAF se prolongent au-delà de la naissance, impactant la vie entière des personnes touchées. Les manifestations du SAF incluent : 

des retards de croissance, 

un périmètre crânien réduit, 

des troubles du développement neurologique,

des malformations congénitales, 

une dysmorphie faciale, 

des troubles tels que des difficultés d’apprentissage, 

des problèmes de mémoire, 

des troubles du comportement comme l’hyperactivité ou une impulsivité marquée. 

Ces enfants peuvent aussi avoir des difficultés à s’adapter socialement, souffrir de troubles de l’attention et présenter des comportements inappropriés avec des inconnus.

En plus d’affecter le cerveau, l’alcool perturbe la croissance d’autres organes vitaux, notamment le cœur. Dans les cas les plus graves, des interventions chirurgicales sont parfois nécessaires pour corriger les malformations cardiaques chez les nouveaux-nés atteints de SAF.

Les conséquences à long terme pour l’enfant

Bien que les messages de prévention en direction des mamans et des futures mamans portent tout doucement leurs fruits, le dépistage et la prise en charge restent encore trop peu répandus. Ainsi, un grand nombre de personnes atteintes du SAF, en souffrent sans pour autant bénéficier d’un accompagnement adapté. Pourtant, ces troubles sont la première cause de handicap mental non génétique en France. 

Quel est le rôle des professionnels de santé dans la prévention du SAF ?

Les professionnels de santé jouent un rôle essentiel dans la prévention du syndrome d’alcoolisation foetale. Ils contribuent à réduire les risques liés à ces troubles grâce à la sensibilisation auprès des patients et la collaboration étroite entre collègues. 

Les recommandations pour les femmes enceintes

Les recommandations pour les femmes enceintes sont claires et fermes : aucune consommation d’alcool ne doit être tolérée dès le début de la grossesse, pendant et même avant si une grossesse est envisagée. Chaque année, le 9 septembre, une campagne nationale est lancée pour sensibiliser non seulement les femmes enceintes, mais aussi leur entourage, à l’importance du zéro alcool pendant la grossesse. Le fœtus, particulièrement vulnérable aux effets de l’alcool dès les premiers stades de son développement, nécessite cette protection absolue.

Pour soutenir les femmes enceintes dans cette démarche, plusieurs dispositifs sont disponibles. Elles peuvent trouver des informations essentielles pour protéger la santé de leur enfant sur le site Agir pour bébé. Si s’abstenir de boire de l’alcool devient une source de stress, elles peuvent contacter Alcool Info Service au 0 980 980 930, accessible 7 jours sur 7, ou consulter leur site alcool-info-service.fr dans la rubrique dédiée à l’alcool et à la grossesse. Ces ressources offrent un soutien précieux, avec l’accompagnement de professionnels expérimentés. Enfin, il est fortement conseillé de se rapprocher de son médecin traitant ou de son pharmacien pour obtenir une aide adaptée à chaque situation.

Comment prévenir le SAF et protéger son enfant ?

Prévenir le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) est un enjeu crucial pour protéger la santé de son enfant. La mesure la plus efficace est simple : éviter toute consommation d’alcool dès le début de la grossesse. En effet, le fœtus est particulièrement vulnérable aux effets de l’alcool, surtout pendant les premières semaines de développement, souvent avant même que la grossesse ne soit confirmée.

Il est également essentiel de sensibiliser l’entourage à l’importance du zéro alcool pendant cette période. Le soutien des proches joue un rôle clé pour encourager les futures mamans à s’abstenir complètement. 

 

Sources :

https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2020/zero-alcool-pendant-la-grossesse-un-message-pour-tous

https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2013-09/troubles_causes_par_lalcoolisation_foetale_reperage_-_fiche_memo.pdf

 

Cet article a été rédigé par Elodie Duqueenne en 2020 et mis à jour par Xavier Mosnier-Thoumas en 2024

 

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Humalog : tensions d’approvisionnement

L’Humalog, une forme d’insuline à action rapide essentielle pour les patients diabétiques, fait face ces derniers mois à des tensions d’approvisionnement préoccupantes. Ces tensions touchent de nombreux diabétiques en France et à travers le monde, rendant difficile l’obtention de ce médicament crucial pour la gestion de la glycémie. Cette situation complexe et quelque peu exceptionnelle est loin d’être circonscrite à la France, les pays du monde entier sont impactés. 

Les tensions d’approvisionnement de l’Humalog

L’Humalog est un médicament essentiel pour les personnes atteintes de diabète, particulièrement pour les diabétiques de type 1 qui nécessitent une gestion stricte de leur glycémie. Cette insuline à action rapide permet de contrôler les pics de glycémie postprandiale (après les repas) et est souvent utilisée en combinaison avec d’autres types d’insuline pour une gestion globale du diabète. Elle est prescrite aux adultes et aux enfants nécessitant un traitement par insuline pour maintenir un équilibre glycémique normal. Humalog est également utilisé pour la stabilisation initiale du diabète.

Actuellement, la majorité des produits de santé du diabète, y compris l’Humalog, sont en tension d’approvisionnement, ce qui signifie qu’ils sont distribués en quantités limitées dans les pharmacies, rendant leur obtention plus difficile bien qu’ils restent disponibles. 

Lilly France a signalé une tension d’approvisionnement pour le produit Humalog 100 UI/ml, solution injectable en flacon (insuline lispro), débutant en avril 2024. Selon une mise à jour du 5 juin 2024, les mesures mises en place pour gérer cette tension seront maintenues jusqu’à la fin de l’année 2024.

Conséquences pour les patients et les professionnels de la santé

Maintenir votre traitement sans interruption est crucial. Pour des conseils sur l’adaptation de votre traitement, consultez votre médecin. En cas d’indisponibilité du produit en pharmacie, votre pharmacien peut vous guider efficacement.

En tant que professionnel de la santé, nous sommes conscients des défis posés par les pénuries d’Humalog, essentiel pour de nombreux patients diabétiques afin de prévenir des complications graves. Ces interruptions peuvent contraindre les patients à rationner leurs doses ou à rechercher des alternatives moins efficaces, augmentant ainsi le risque de complications médicales.

Les autorités sanitaires et les fabricants d’insuline collaborent pour résoudre ces problèmes. Cela comprend l’augmentation de la production, la gestion des stocks et la mise en place de protocoles d’urgence, afin de garantir l’accès des patients à leurs traitements vitaux. Le laboratoire prévoit que la disponibilité normale d’Humalog devrait être rétablie d’ici fin 2024. Pour rester informé des dernières mises à jour sur cette question, nous vous recommandons de consulter régulièrement le site de l’ANSM : Disponibilités des produits de santé – Humalog.

 

Sources :

https://www.federationdesdiabetiques.org/federation/actualites/traitements-du-diabete-et-tensions-dapprovisionnement-ou-en-sommes-nous 

https://www.vidal.fr/actualites/30730-disponibilite-des-medicaments-en-ville-et-a-l-hopital.html 

https://ansm.sante.fr/uploads/2024/03/20/20240320-rs-humalog-courriers-prescripteurs-20-03.pdf

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